L'importance de la quête de sens !

La quête de sens, un intérêt inné.
L’enfant nait avec la capacité de s’interroger sur « pourquoi je fais »
La fameuse période du « pourquoi » quelques temps après l’acquisition du langage en est d’ailleurs la plus belle preuve. Mais la société, l’éducation, tendent à effacer cette quête de sens. « Parce que je sais ce qui est bon pour toi » « Parce que c’est la règle ».
Alors l’individu se construit en fonction de ce contexte, et oublie souvent « pourquoi il fait ».
C’est d’ailleurs un problème récurrent dans les apprentissages, ou dans l’orientation. La source même de la démotivation. Sauf lorsque l’on travaille le projet en pédagogie, sujet que j’aborde systématiquement en séance de psychopédagogie.

Crise de la quarantaine et quête de sens
Mais la bien connue crise de la quarantaine, (terme inventé en 1965 par le psychanalyste canadien Elliott Jaques) vient raviver ce « pourquoi ». En effet, la quête de sens est prépondérante dans cet état émotionnel transitoire. Et beaucoup d’entre nous changent radicalement de vie pour y répondre.
Démission, séparation, à bon ou à mauvais escient d’ailleurs (j’entends par là que certains regrettent par la suite ces changements radicaux). L’individu a besoin d’exister et de choisir en totalité ce qu’il fait et pourquoi il le fait.
Ce qui entraîne souvent une incompréhension de l’entourage.

La quête de sens, une généralisation intergénérationnelle
Or, depuis quelques années, cette quête de sens tend à se généraliser.
Dès l’adolescence les jeunes ont besoin de comprendre « pourquoi ils font » et peuvent montrer une démotivation conséquente lorsqu’ils ne le comprennent pas. De nombreux jeunes adultes changent et rechangent d’orientation professionnelle pour répondre à leur quête de sens.
